2025
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Au cœur de “Accumulation of Horizons” se trouve une réflexion sur le passage, entre les surfaces, entre les gestes, entre les états d’être. Maya Gelfman et Christophe Souques abordent la toile depuis des directions opposées : l’approche de Gelfman est improvisée, portée par le souffle, celle de Souques est distillée, sculpturale. Pourtant, tous deux utilisent l’horizon non comme une limite fixe mais comme un seuil malléable, qui se transforme avec le temps, la lumière et la perception. Présentées ensemble, leurs œuvres proposent une pratique de la “liminalité” : une résistance silencieuse à la vitesse et au spectaculaire, et une invitation à s’attarder dans ces espaces où matière et esprit se rencontrent. Chacun, à sa manière, trace des passages entre monde intérieur et extérieur, entre matière et esprit. Ce partage d’un même engagement envers le Liminalisme refuse le spectaculaire et choisit de ralentir la perception, offrant l’art comme un lieu de transition et d’attention renouvelée.
Une carte et un portail : lorsque les peintures de Maya Gelfman et Christophe Souques sont suspendues en séquence, elles se déroulent comme un horizon qui ne cesse de se reconfigurer. Les toiles de Gelfman fourmillent de traces prélevées directement des lieux qu’elle habite ; les surfaces feutrées de Souques s’ouvrent sur une profondeur tenue en suspension. Ensemble, ils nous entraînent dans une zone liminale où le sauvage et le rigoureux, l’audible et le feutré, négocient un équilibre fragile.
La pratique de Gelfman s’inscrit dans l’héritage du mouvement Fluxus et de l’action painting. La manière dont ses œuvres évoluent et se transforment au cours de leur création évoque aussi les errances cartographiques du land art. Travaillant de façon nomade, elle “prélève” des couleurs, sons et gestes spécifiques à chaque site, qu’elle tisse ensuite en des topographies denses rappelant à la fois les mappae mundi médiévales et la psychogéographie contemporaine. Ses plus récentes toiles de deux mètres, malgré leur format, conservent une intimité : chaque ligne suit une respiration, un pas, un moment d’écoute. Le résultat est une archive vivante de l’impermanence qui fait écho, à la manière d’Agnes Martin, à la discipline silencieuse de la perception quotidienne.
Les œuvres de Christophe Souques, au format carré, émergent de la trace d’un acte sans raison, animé uniquement par la force créatrice. En leur cœur, des formes nues résonnent telles des reliques primordiales. Souques ne nous invite pas à chercher un sens, mais à demeurer dans l’attente, dans l’offrande. Ses œuvres deviennent des passages vers ce qui nous échappe et pourtant persiste. Les reliefs sculpturaux visibles dans ses séries All Sides et Offrandes, présentées dans cette exposition, sont particulièrement marquants. Fixés au centre inférieur, ces portails sculptés sont réalisés en bois, peints à l’huile, pigment et cendre. Ce geste ouvre un nouvel espace d’interprétation : non seulement une ponctuation formelle, mais une suggestion métaphysique de passage, l’horizon comme portail, le temps comme seuil. Les figurines solitaires, aux formes énigmatiques, ancrent le champ de la composition et agissent comme des seuils, évoquant à la fois l’humilité matérielle de l’Arte Povera et le minimalisme spirituel de Mark Rothko ou Yun Hyong-keun. Ce qui d’abord apparaît comme un vide s’épaissit peu à peu en un silence tactile.
Dans In the Slow Exhale of the Tide, Gelfman déploie une base verte traversée de touches horizontales, rehaussée de rose vif, jaune éclatant et blanc. Le regard oscille d’avant en arrière, naviguant dans un champ où s’entrelacent physicalité et temps. Des lignes gravées et des sillons raclés révèlent le processus de l’artiste : une résolution visuelle construite à même la surface, une cartographie de l’espace et de la pensée. Cette cartographie est également façonnée par son lien profond à son environnement : la lumière changeante et les lignes d’horizon à Montolieu, dans l’Aude, guident subtilement ses choix de tonalité, de geste et de rythme. La peinture devient non seulement un enregistrement du lieu, mais aussi une trace de la modulation de la lumière à travers le temps.
À comparer avec All Sides 3 de Christophe Souques, une composition chartreuse encadrée de tonalités dégradées. Le carré central, plus pigmenté, est entouré d’une bordure plus sombre, évoquant subtilement la structure d’un horizon et ses strates. Tandis que la méthode de Gelfman repose sur des couches temporelles, attendant qu’une strate sèche avant d’en superposer une autre, Souques travaille dans un champ tonal unique, construisant la densité par variation et retenue. Des sillons émergent d’un impasto épais, contrastant avec les incisions raclées de Gelfman. Tous deux laissent la trace de leur main, mais chez Souques, la répétition évoque le silence plutôt que l’urgence. Les reliefs creusés font écho à ceux gravés dans les couches de Gelfman, créant un dialogue visuel entre leurs pratiques. Dans cette série, Souques introduit la notion d’accumulation d’horizons, où repos et mouvement se confondent. Couleur et matière, couches d’huile et de cendre donnent à la surface une impression de légèreté. Ces œuvres invitent à un état de clarté, où l’esprit se détache, se libérant des points de vue figés.
Seemingly Disappearing Yet Never Out of Sight de Gelfman change d’orientation avec un élan vertical. Enveloppée de colonnes roses, la toile est ponctuée en son centre d’un tourbillon vert sombre qui s’élève. De petits cercles roses et noirs flottent dans les quadrants inférieur gauche, central et supérieur droit, complexifiant le mouvement vertical. La pratique méditative, presque trance-like de Gelfman, se manifeste dans le rythme de cette œuvre.
Un écho formel se retrouve dans Offrandes 5 de Souques, où un carré central rose poussière est encadré par une bordure rose vif délavée, puis par une bande extérieure brun-rose. Le relief, des formes géométriques rouges, vertes, jaunes, acidulées et roses, ancre la composition. Les deux œuvres sont à la fois animées et silencieuses, accumulant des détails tout en invitant à la contemplation. Cette approche méditative s’approfondit dans la série Offrandes de Souques, où la toile et la figure sculptée, composée de panneaux rouges, verts, jaunes, bleus et roses fusionnent comme des offrandes silencieuses.
Bien que Gelfman et Souques diffèrent dans leur approche, la sienne est improvisée et processuelle, la sienne est délibérée et distillée, tous deux parviennent à des conclusions similaires. Les surfaces de Gelfman, bien que chaotiques et sauvages, s’unifient par un mouvement qui instaure puis résout un ordre. Celles de Souques, calmes et retenues, explorent des états d’être expansifs. Ensemble, ils redéfinissent l’horizon non comme une limite, mais comme une membrane perméable, à travers laquelle la perception se transforme, s’élargit et s’approfondit.
Gelfman et Souques proposent deux chemins d’accès à ce champ : celui du passage. Sans être religieux, mais profondément spirituels dans leur démarche, ils esquissent un Liminalisme 1 : une voie nouvelle, un art qui relie, apaise et ouvre à des états de conscience élargis. Il ne s’agit pas de produire pour produire, ni de séduire par le spectaculaire, mais de créer des passages, des “limens”, entre le visible et l’invisible, entre le bruit extérieur et le silence intérieur. En ce sens, le Liminalisme n’est pas seulement un mouvement artistique, mais un acte de résistance poétique : un appel à la réconciliation de l’humain avec sa propre nature.
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A map and a portal: when the paintings of Maya Gelfman and Christophe Souques hang in sequence, they unroll into a horizon that repeatedly remakes itself. Gelfman’s canvases teem with marks gathered directly from the places she inhabits; Souques’ muted surfaces open onto a depth held in suspension. Together they draw us into a liminal zone where the wild and the rigorous, the audible and the hushed, negotiate a tentative balance.
Gelfman’s practice traces its lineage to the Fluxus movement and action painting. The way her works develop and change during their creation also recall the cartographic wanderings of land art. Working nomadically, she “samples” site‑specific colour, sound and gesture, weaving them into dense topographies that recall both medieval mappae mundi and contemporary psychogeography. Her newest, two‑metre canvases remain intimate: each line tracks a breath, a footstep, a moment of listening. The result is a living archive of impermanence—echoing, after Agnes Martin, the quiet discipline of daily perception.
Christophe Souques’ square-format works emerge from the evidence of an act without reason, solely from the creative force. At their core, bare forms resonate like primordial relics. Souques calls us not to search for meaning, but to dwell in the act of waiting, of offering. These works become a passage toward what escapes us — and yet persists. The sculptural reliefs seen in both his All Sides and Offrande’s series seen in this exhibition are particularly striking. Affixed to the lower centre, these sculptural portals are made i n wood, painted in oil, pigment and ash. This gesture opens a new interpretive space: not only a formal punctuation, but a metaphysical suggestion of passage, skyline as portal, time as threshold. The lone figurines created in enigmatic shapes anchor the field of the compositions and act as thresholds, evoking the material humility of Arte Povera and the spiritual minimalism of Mark Rothko or Yun Hyong‑keun. What first appears as emptiness gradually thickens into tactile silence.
In Gelfman’s In the Slow Exhale of the Tide, a strong green base of coloured strokes stretch horizontally across the canvas, flecked with hot pink, bright yellow, and white. The eye is pushed backward and forward across its expanse, navigating a field where physicality and time intertwine. Etched lines and scraped grooves reveal the artist’s process of working through visual problems directly on the surface — mapping both space and thought. This mapping is further shaped by her deep connection to her environment: the ever-changing light and horizon lines in Montolieu, Aude subtly guide her choice of tone, gesture, and rhythm. The painting becomes not only a record of place but of light’s modulation across time.
Compare this to Christophe Souques’s All Sides 3, a chartreuse composition carefully framed in graduated tones. The square of higher pigment concentration at its centre is surrounded by a darker border, subtly echoing the structure of a horizon and its layered gradations. While Gelfman’s method relies on time-based layering; waiting for one stratum to dry before superimposing another—Souques works within the same tonal field, building density through variation and restraint. Textural grooves emerge from thick impasto, contrasting Gelfman’s scraped incisions; both artists leave traces of their hand, but in Souques’s case the repetition evokes silence rather than urgency. The grooves on the relief mirror those etched into Gelfman’s layers, forming a visual echo between the two practices. In this series, Souques introduces the notion of accumulations of horizons, where rest and movement become one. Colour and material — in layers of oil and ash — make the surface feel light. These works invite a state of clarity, where the mind loosens, disengaging from fixed points of view.
Gelfman’s Seemingly Disappearing Yet Never Out of Sight shifts its orientation with a vertical thrust. Swathed in pink columns, the painting is punctuated at the centre by a dark green swirl of marks that spiral upward. Small pink and black circles hover in the middle, lower left, and upper right quadrants, complicating the otherwise columnar movement. Gelfman’s meditative, even trance-like practice is clear in the rhythm of this painting.
A formal echo can be found in Souques’s Offrandes 5 , where a dusty rose centre square is framed by a brighter pink faded border and a dusty brown-rose outer band. The relief in this piece — painted geometric forms in red, green, yellow, sour and pink — anchors the composition. Both works are simultaneously busy and still, accumulating detail while inviting contemplation. This meditative approach deepens in Souques’s Offrandes series where the materials of the canvas and sculptural figure composed of geometric forms with red, green, yellow, blue and pink panels merge together as quiet offerings.
While Gelfman and Souques differ in approach; her work is improvisational and processual, his is deliberate and distillatory somehow both artists arrive at similar conclusions. Gelfman’s surfaces, though chaotic and wild, are unified by movement that establishes and resolves order. Souques’ are calm and employ restraint to explore expansive states of being. Together, they define a horizon not as an edge or limit, but as a permeable membrane—one through which perception shifts, expands, and deepens.
Gelfman and Souques suggest two ways of entering this field: through the act of passing. Without being religious, but deeply spiritual in their approach, this Liminalism 1 offers a new path: that of an art that connects, soothes, and opens up to broader states of consciousness. It is not about producing for the sake of producing, nor about seducing with the spectacular, but about creating passages — “limens” — between the visible and invisible worlds, between external noise and internal silence. In this sense, Liminalism is not only an artistic movement, but an act of poetic resistance: a call for reconciliation between humans and their own nature.
Both Gelfman and Souques make work deeply rooted in their environments: Gelfman in Montolieu, Occitanie, drawing from light, wind, and terrain; Souques in Chalabre, Occitanie, attuned to seasonal rhythms and elemental cycles. Their practices may differ, but each offers us entry into the same field: that liminal zone between sense and spirit, between place and possibility.
Curatorial Text: Jemma Elliott-Israelson
Maya Gelfman (b. 1978, based in France and USA) From painting to installation, performance to street‑art, Gelfman uses her body to explore transformation, fragility, resilience, beauty and decay. Her practice is immersive and deliberately spontaneous: brushstrokes synchronise with breath, footsteps set the metronome for line, colours surface from landscape, season and time of day. Rooted in somatic techniques and informed by Fluxus, action painting, improvisation theory and meditation, every canvas is made in situ and in tempo — a cartography of impermanence. A childhood heart surgery and near‑death experience at four forged her embodied understanding of ephemerality; that urgency still fuels the total commitment of her studio and public work. Since earning a BA at Shenkar Art Academy (2006) she has mounted eleven solo exhibitions — including at the Zuckerman Museum of Art (2024), and the Thailand National Gallery (2017).She completed six international residencies (including SAPH, China, and Windgate, USA) and appeared in dozens of group shows worldwide, most recently the 60th Venice Biennale (2024). Her works reside in international collections, private and public, including Lettenmayer & partners, Rivka Saker, Swatch Art Peace Hotel, Milu Hotel, and Zuckerman Museum of Art. Beyond the white cube she co‑founded Mind the Heart! (2009), an urban art project that has reached over a hundred cities in five continents. She delivered a TEDx talk on intentional practice (2013), and undertook The Serendipity Experiment (2017‑21): a 100,000‑km performance across North America, committed to “saying yes” — the first rule of Improv Theory.
Christophe Souques (b. 1971, based in Occitanie, France) Nourished by sources ranging from Impressionism to Abstract Expressionism and non‑academic arts, Souques positions himself at the crossroads of contemporary abstraction and humble, modest art. His practice — neither strictly abstract nor figurative — investigates the relations of material, form and time, integrating symbolically charged substances such as ash. Inspired by Eastern philosophies and phenomenology, he seeks a pictorial field where chaos and order coexist. Souques showed early interests in drawing, photography and video, but after an economics degree he chose a non‑academic path, joining a Lyon collective in 1996. Two years later he co‑founded the SCARECROW movement with painter‑philosopher Mirsad Hadzikaric; their manifesto Beauty Without Elegance rejected flattering art and advocated “captured agitation.” In 2005 he established a studio in Gassin; the gallerist Charles Zalber exhibited his work at the Grand Palais in 2006 alongside Basquiat, Picasso and Tàpies. Following Zalber’s death in 2012, Souques travelled in Asia and the Middle East, studying meditative and martial practices, and produced the Black and Gold series during commissions in Sweden, California and Morocco. The van‑based project SOS — Spirit of Sharing (2019) carried his work across Europe, culminating in collaborations with André Simoncini in Luxembourg. Since 2022 he has refocused on large‑format paintings and multimedia installations integrating video and sound, continuing to develop what he terms Liminalism.
2024
Exposition "Le sacrifice du temps" Résidence Galerie Grande Ourse, Pôle culturel de la Manufacture, MONTOLIEU, FRANCE.
"Souls that keep passing by" Résidence Monte sereno, Los Gatos, CALIFORNIE. Résidence orchestrée par Mattias Sparrow. Qu'est ce que nous offrons au monde ? Sinon notre capacité de traverser l' incertitude, une expression si vulnérable d'authenticité. Et d'amour. Infaillible.
2023
Exposition dans un regroupement d'artistes, des Arts plastiques, à l'espace Arts & Cultures des Essarts à Bram : Le C.A.B dans tous ses Essarts. Cet évènement, en collaboration avec le Maire de Bram, son conseil municipal et le comité de programmation culturelle, présente dix artistes soit dix expositions dans toutes les salles des Essarts, du 9 décembre jusqu'au 14 janvier 2024...
Exposition "Et il ne s'engagea plus dans les mirages..." part1 "L'offrande aux singes" part2, Résidence Galerie Grande Ourse, Pôle culturel de la Manufacture, MONTOLIEU, FRANCE.
Exposition collective, Galerie Simoncini, LUXEMBOURG
2022
Exposition "Traité sur les rigoureuses et constantes apparitions du chaos harmonieux" Résidence Galerie Grande Ourse, Pôle culturel de la Manufacture, MONTOLIEU, FRANCE.
Exposition collective , Galerie Simoncini, LUXEMBOURG.
2021
Exposition "Combien de fois je vais mourir encore?" Pôle culturel de la Manufacture, MONTOLIEU, FRANCE.
Exposition avec le sculpteur Nicolae Fleissig, Galerie Simoncini, LUXEMBOURG
Dans le cadre des Portes Ouvertes d’Occitanie , exposition "Juste un autre jour sur terre" sur 4 étages , à l’atelier Galerie du 4 rue Lavoir / Puivert/ France
2020
Exposition "Le voyage incessant des êtres" Lartcolabe, QUILLAN, FRANCE.
Exposition "Le voyage incessant des êtres" l'Envol Artistique MONTOLIEU, FRANCE.
2019
Session Beyond Agenda "Crowd & Intimacy" "Foule et intimité" Studio Peter Brinkman et Titus LA HAYE, NETHERLANDS.
Session Beyond Agenda / Exposition "Step On Stop" Centre culturel Kulturfyren, STOCKOHLM, SUEDE.
Exposition collective, Galerie Simoncini, LUXEMBOURG.
Tournée en Europe / S O S Spirit Of Sharing : "Artist is not a pdf" :An Artist's journey in the Spirit of Sharing.
Marseille- Arles-Lausanne-Zurich-Basel-Luxembourg-Cologne-Hanover-Berlin-Stockholm-Amsterdam-The Hague.
2018-2019
Exposition permanente / Galerie Dar Cherifa, MARRAKECH, MAROC.
2018
Exposition collective / Galerie Noire sur Blanc, MARRAKECH, MAROC.
Exposition collective / Galerie 21 , TOULOUSE, FRANCE.
Exposition avec le sculpteur, Nicolae Fleissig "Au delà du Message" , Hotel de la Cité, Mgallery by Sofitel CARCASSONNE, cité Médiévale, FRANCE.
Exposition "Héritage", Galerie Citadel , CARCASSONNE, FRANCE.
2017
Exposition collective / Galerie Noire sur Blanc, MARRAKECH, MAROC.
Exposition "Indivisibility" , édition 2017 Artistes à Suivre, Aude, BUGARACH, FRANCE.
Exposition "An unexpected gift" Résidence Dar TARIK ,Galerie Dar Cherifa , MARRAKECH, MAROC.
2016
Exposition "Extraits de Pouvoir" Centre d'Art contemporain Poulet Gruissan, NARBONNE, FRANCE.
Exposition permanente "Sans aucun rendez vous" Galerie d'Art brut Eqart, MARCIAC, FRANCE.
Exposition "Mythes et Mondes" Galerie Grand 9, BUGARACH, FRANCE.
2015
Résidence & Commande de sept œuvres, FAIR FAX, CALIFORNIE.
Exposition "Ecart nu" Sieur d' Arques , LIMOUX, FRANCE.
2014
Exposition "Instinct & Foi" , Artistes a suivre , édition 2014, Aude, ARQUES, FRANCE.
2013
Exposition ‘’ La grâce et la pesanteur '' Atelier du changement , SAINTE COLOMBE SUR L'HERS, FRANCE.
2007
12th St-Art edition Strasbourg, Weill & Seligman Gallery, Charles Zalber/ STRASBOURG, FRANCE.
9th edition of Art Paris "Grand Palais", Weill & Seligmann Gallery, Charles Zalber/ PARIS, FRANCE.
2005
Exposition "Manifest Scarecrow" "Beauté sans élégance" XXI International Festival Sarajevo, with Jusuf Hadžifejzović, SARAJEVO, BOSNIA HERZEGOVINA.