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christophe Souques

4 rue du Lavoir 11230 Puivert/ France

site: https://www.christophesouques.com/

tel: 0676108650

BIOGRAPHIE

Christophe Souques est né à Paris en 1971.

Il a grandi principalement dans un village de la Loire, près de Saint Etienne. Il passera son baccalauréat et pratiquera de la photographie pendant quelques années. Il a commencé à dessiner dans les années 1990. Il a d'abord utilisé des feutres, puis était attiré par l'Art de la rue, l’expression des tags et surtout toutes ces traces sans noms qui parsèment les murs d'une ville ou des vieilles portes. Il s’appuie principalement sur ce qu’il découvre, de la feuille Kraft,

ramassé sur le sol, le morceau de carton, ou de bois, déjà marqués par le temps ... Il va commencer à peindre, à l’huile, lors de son séjour à Aix en provence entre 1991 et 1994, quand il travaillait sur un terrain de golf devant la Sainte Victoire.

Démontrant un don pour ce sport, alors qu'on lui proposait d'entamer une carrière, c'est là que Christophe s'est senti vraiment être un peintre avant tout.

En 1996, il rejoint un atelier collectif à Lyon, auquel participent une vingtaine d’artistes autodidactes et pauvres.

et c’est là qu’il rencontrera le sculpteur Robert Thouret, le jeune peintre Joseph Camara et le joueur d'échecs et poète John Sammut.

En 1998, Christophe rencontre le peintre bosniaque Mirsad Hadzikaric dans le sud-est de la France, marquant un tournant dans son approche accidentelle de la peinture. Ils ont travaillé ensemble dans un mouvement que Mirsad avait créé et qui s'appelait "SCARECROW" réunissant d’autres peintres, dont David Granata. Ils ont écrit un manifeste intitulé "Beauté sans élégance". De nombreuses expositions parleront à propos de ce mouvement, à Paris, dans le sud-est de la France, ainsi qu’à Sarajevo, lors du 'Art Festival 'de 2002.

C’était une véritable école d’art, loin des écoles académiques, avec un manifeste, exprimant à la fois des principes d’expression tels que l’aération, des agitations saisies, le non-anecdote, et aussi un manifeste énonçant un engagement fort face au climat social où l'Art meurt, contaminé par le commercialisme d’un système déshumanisé favorisant l’hégémonie de la décoration et des modes de pensée conceptuels. En 2002, le mouvement sera traduit en justice avec le cas de la galerie censurée à Saint-Tropez, et sera rendu public et relaxé par la cour de justice de Draguignan.

Après ces cinq années au sein du mouvement Scarecrow, Christophe souhaitait suivre une approche plus personnelle. et il est retourné à 0, poussé pour échapper à toute influence ...

En 2006, le marchand Charles Zalber le découvre et décide de l’exposer au Grand Palais, au milieu de sa collection de peintres comme Basquiat, Tapiès, Picasso et les dessins de Cocteau. Charles Zalber parlera d'une approche éthnique contemporaine de sa peinture, peu lisible encore par le public. Certaines de ses oeuvres seront exposées à la galerie Lucie & Silegman lors d'expositions à Strasbourg en 2007... « Souques mêle et amène le figuratif et l'abstrait dans leur jonction et dans des peintures qui évoquent la pensée aux peuples autochtones et aux mythes. Il consacre sa vie à l'art et à ce qu'il peut transmettre. » 


La mort de Charles Zalber, trois ans plus tard, mettra un terme à cette aventure parisienne.

Christophe continua de voyager entre l’Asie et l’Orient et durant une période d’ermite au pied des montagnes des Pyrénées, il va commencer à intégrer des reliefs, des sortes de formes suggérées, dans sa peinture, créées avec des chiffons, des morceaux de bois, des bouts de ficelle ou d'autres matériaux trouvés et amassés lors de divers marches et pèlerinages, y compris la longue marche vers Saint-Jacques de Compostelle en 2005 et 2011.

Depuis 2012, Christophe vit et travaille à Puivert, un village situé dans l'Aude. Il a étudié certaines pratiques du corps et de l'esprit, qui seront son fuel pour continuer de peindre. Pour lui, l'art ne

représente pas l'énergie, c'est le résultat direct, la trace matérialisée, et c'est sa pratique quotidienne. ...Ram Chatlani, son enseignant de plusieurs années dans divers pratiques du corps et de l'esprit parlera d'Art phénoménal pour décrire son travail, une expression vivante des phénomènes :


« Comment pouvons nous être réellement touchés et impliqués par l'art ?

Pour le peintre, c'est évident, il est le conduit à travers lequel passent les expressions. Pour l'admirateur, nous cherchons quelque chose dans la peinture avec quoi nous associer, quelque chose qui nous parle, qui touche notre expérience.

L' Art phénoménal de Christophe exprime ce dont on ne peut parler.

Il peut élever notre vibration, la vibration de l'espace dans lequel nous vivons. Il peut soutenir le processus d'arriver à un point de repos et relâchement profond, comme lâcher un bagage que l'on a porté trop longtemps.

Finalement quand il est accroché au mur, il procure un rappel régulier du comment lâcher prise : nous devons rencontrer ce qui nous retient. Nous devons faire l'expérience de son surgissement

et de sa chute.... »


Pour Christophe, C'est avant tout sa pratique, comme permission de remettre toujours tout à 0... encore et encore, une peinture qui reflète son engagement dédié à une méditation constante sur la nature claire de l'esprit. ( cf-> Dzogchen).


Un dévouement qui surpasse les concepts d'échec et de succès et qui partage un réel sens, sans propagande ni intérêt personnel.

Le partage est une mission aujourd'hui.

‘‘ La réalité est vibratoire, c'est pas ce qu' on nous raconte

Et si le monde est occupé, voir préoccupé à ses petites affaires ..comme d'habitude, et comme priorités personnelles..

Entre Pouvoirs, Intérêts,  Chimères et Fantaisies,

L' instant, lui , englobe tout et élargie le point de non-attache.

Tout peut se respirer. Même la merde du cheval .

La Confiance n'est pas l'espoir, c'est une souveraineté au service d'un regard qui ne prend rien …

Et oui...les nuages pensent plus que nous! ‘‘

« C'est un travail vraiment Protéi-forme, qui se préoccupe de deux facteurs : Travailler vraiment

l'antériorité, aller oscculter les sources et en même temps, faire un travail sur son propre inconscient,

et c'est cette 'chimie' entre le travail sur l'inconscient et l'antériorité qui fait que c'est un travail d'un

grand intérêt. Un interêt créatif et en même temps il s'inscrit à part des considérations de marketing,

il doit s'inscrire dans cet impératif, à toujours se rechercher , à toujours se remettre en question, qui

est le propre de l'Art » André Simoncini ( Galerie Simoncini-Luxembourg ).

 
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